Jean Nouvel aux arts déco.

Dire que je n’avais jamais mis les pieds dans cette institution qui jouxte le Louvre.
Quel écrin, quelle richesse des collections, meubles, icônes, bas-reliefs…. Il me faut y retourner. A peine entrevu.
Pour ce qui est de Nouvel, rétrospective de ses créations de mobilier.
Aimé l’esprit, la pureté, la qualité, les matériaux, l’inventivité. L’épure. L’évidence. L’interaction respectueuse avec les lieux destinataires ou écrins. Aimé les cartels, témoignages partagés de Nouvel sur chaque création, son histoire ou son esprit.
Chance d’avoir eu pour nous accompagner dans cette visite une collaboratrice de Nouvel qui le connaissait bien.
Chocolat chaud divin en sortant place du Palais Royal, en compagnie de Pascale T.

 

Bernard Buffet au MAM

Rétrospective de belle ampleur.
Première période sobre, essentielle, presque monochrome, « misérabiliste », sensible.
Les toiles grattées, rayées, l’urgence du geste, l’économie de moyens.
Aimé ses portraits et autoportraits, natures mortes, crucifixions, vues d’atelier, les grandes toiles de guerre, Dante.
Pas le cirque, l’outrance de la couleur, la dernière période…
Découvert sa vie, ses passions…
Analogies avec Francis Gruber, Françoise Adnet – Ecriture d’une époque.

En sortant de l’expo, il faisait beau. Déjeuner au soleil à la cafétéria du musée.
Puis petite visite au Palais de Tokyo.
Carte blanche à Tino Sehgal.
Pas vraiment touchée. Amusée, un peu impatiente, limite exaspérée avant de comprendre.
Relève plus pour moi de la performance, du théâtre, de l’expérimentation que d’une exposition d’arts plastiques. Coup de chapeau quand même aux bénévoles qui prêtent leur temps, et au gamin que j’ai eu comme premier interlocuteur, trop mignon avec son questionnement appliqué sur qu’est ce que le progrès.
Et intéressant de voir ce lieu brut, presque désert, les espaces, les matériaux. Beau en soi.

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